Jérôme Pansanel participe au comité de pilotage science ouverte de l'Université de Strasbourg. Il a été nommé chargé de mission Services et infrastructures pour les données de recherche et travaille en lien avec Rémi Barillon, Vice-Président Recherche, formation doctorale et science ouverte de l'Université.
L'Université de Strasbourg est organisation membre de l'association EOSC. Jérôme Pansanel représente l'Université au sein de cette association.
Jérôme Pansanel répond à 3 questions pour nous expliquer ce qu'est l'association EOSC et le rôle qu'il mène en son sein.
Pouvez-vous nous dire quelles sont les missions de l’association EOSC ?
L'European Open Science Cloud (EOSC) est un environnement d'hébergement et de traitement des données de recherche pour soutenir la science ouverte au niveau européen. Le processus de création de l'EOSC a été initié par la Commission européenne en 2015. Il visait à développer un environnement de confiance, virtuel et fédéré, dépassant les frontières et les disciplines scientifiques, pour stocker, partager, traiter et réutiliser les objets numériques de la recherche (comme les publications, les données et les logiciels) selon les principes FAIR.
L’association EOSC a pour missions de réunir les acteurs de la recherche scientifique en Europe, afin de travailler sur les stratégies à mettre en place, au niveau européen, pour développer la science ouverte et faire en sorte que l’European Open Science Cloud (EOSC) devienne une réalité. Afin de soutenir ces missions, plusieurs actions sont été lancées, telles que la mise à jour d’un guide pour la phase d’implémentation d’EOSC (SRIA) ou l’animation de groupes de travail sur différentes thématiques (metadata and data quality, technical challenges on EOSC, Sustaining EOSC, etc).
Question 2 :
En quoi consiste votre rôle au sein de l’association EOSC ?
Je suis le représentant de l’Université de Strasbourg au sein de l’association EOSC. Dans ce cadre, je participe aux assemblées générales, je relaie les informations entre l’Université et l’association. Je défends également la politique de l’Université dans les prises de décision au niveau européen.
Je participe également au groupe de travail Technical interoperability of data and services. L’objectif de ce groupe est de travailler sur le cadre d’interopérabilité de l’EOSC, afin de produire un ensemble de recommandations sur l’architecture technique, et d’assurer l’interopérabilité des différents services (thématiques, infrastructures, génériques et d’hébergement), ainsi que des activités visant à faire progresser la composabilité des ressources.
Question 3 :
Parmi les actions menées par l’association EOSC en faveur de l’ouverture de la science, laquelle vous semble particulièrement importante?
C’est une question difficile, car les différentes actions sont interdépendantes. Il est difficile d’en supprimer une sans mettre le reste de la construction en péril. Toutefois, celle qui me semble présenter le défi le plus important et ayant un impact très fort sur la suite du projet, est de réaliser un EOSC au service de l’ensemble des chercheurs. Pour cela, il est nécessaire d’assurer une communication bidirectionnelle régulière et mettre en place un accompagnement adapté aux communautés de chercheurs, que ce soit au niveau européen (ESFRI, ERIC, …) ou au niveau national avec les infrastructures de recherche et les établissements (Universités, CNRS, INSERM, INRAE, etc).
La prochaine assemblée générale de l'association EOSC aura lieu mardi 23 mai 2023.
Pour en savoir plus sur la participation de l'Université à EOSC, consultez la page dédiée à l'EOSC sur le présent site.
